Dossier / Citoyens sénégalais

« Les enfants peuvent être guéris, en Afrique aussi »

Née grâce au soutien de l’Institut d’oncologie Gustave Roussy, l’association GFAOP (Groupe franco-africain d’oncologie pédiatrique) forme aux nouveaux protocoles de traitements anticancéreux des infirmières et des médecins africains. Ainsi a été formé le professeur Claude Moreira (dont une citation sert de titre à cette vidéo) ; il dirige l’unité pilote de l’hôpital Aristide Le Dantec, à Dakar. État des lieux d’une initiative qui permet à de nombreux enfants d’accéder à des soins, dans un pays où le coût de la santé – sans compter l’accès l’information – exclut la plupart des malades.

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Le centre dispose de 19 lits d’hospitalisation et 3 lits de jour.
En 2015, 220 enfants ont été soignés dans cette unité, qui compte 3 médecins, 7 infirmières, 1 psychologue et 3 bénévoles au quotidien.

En 2014, 315 258 euros de budget dont : associations caritatives et fondations diverses (58 490 €) ; entreprises pharmaceutiques (40 000 €) ; entreprises privées (55 000 €) ; particuliers (dons) (81 917 € via le site Web de l’association) ; produits financiers (15 587 €). Ils n’ont reçu qu’une seule fois des subventions publiques en 2012, à hauteur de 3 500 euros.