Le croisement des savoirs de chercheurs, de professionnels et surtout de citoyens est au cœur de la dynamique de l’économie sociale et solidaire du Québec.

« Il ne faudrait plus rien concevoir demain pour les patients sans les patients » dans notre système de santé et à l’université, selon la chercheuse Olivia Gross.

La capacité des individus et collectifs à produire eux-mêmes leurs propres données est une clé majeure de solidarité via le numérique, explique Valérie Peugeot.

Pas toujours formés à ça, trois quarts des intervenants sociaux doivent faire des démarches administratives « à la place » des personnes qu’ils accompagnent !

« L’idée d’une séparation tranchée entre inclus et exclus du numérique ne correspond plus à la réalité », explique Denis Pansu dans cet entretien.

Association créée en mai 2017, Latitudes cherche à mettre le savoir-faire de jeunes ingénieurs ou informaticiens au service du bien commun.

L’association marseillaise Les Têtes de l’art permet aux acteurs de l’ESS de monter des projets culturels qui impliquent les habitants aux côtés des artistes.

Quand des jeunes issus de quartiers difficiles apprennent à s’exprimer oralement et reprennent confiance en commentant des matchs de football comme à la télé.

Le Kliptown Youth Program permet à des dizaines de jeunes de ce quartier déshérité d’intégrer l’université, à des milliers de terminer leur cursus secondaire.

Ce réseau a créé un « compagnonnage alternatif et solidaire » pour permettre des transmissions de savoirs et savoir-faire entre métiers qui souvent s’ignorent.