À Pointe Saint-Charles, ancien quartier industriel de Montréal au Québec, le Bâtiment 7 et son Pôle des pratiques expérimentent un autre « vivre ensemble ».

L’attention à l’autre, nous dit l’archéologue des médias Yves Citton, n’est pas une fin en soi. Autant collective qu’individuelle, elle a de multiples formes.

La capacité des individus et collectifs à produire eux-mêmes leurs propres données est une clé majeure de solidarité via le numérique, explique Valérie Peugeot.

Pas toujours formés à ça, trois quarts des intervenants sociaux doivent faire des démarches administratives « à la place » des personnes qu’ils accompagnent !

En quatre ans, le nombre d’associations possédant un site Internet ou utilisant des outils numériques collaboratifs a augmenté de façon considérable.

« L’idée d’une séparation tranchée entre inclus et exclus du numérique ne correspond plus à la réalité », explique Denis Pansu dans cet entretien.

Quand des jeunes issus de quartiers difficiles apprennent à s’exprimer oralement et reprennent confiance en commentant des matchs de football comme à la télé.

Une solidarité sans centre ni hiérarchie, intégralement portée par chacun de nous, serait-il une utopie ou une dystopie, un rêve ou un cauchemar ?

Le programme Agir tous ensemble de l’association Benenova permet à des personnes en situation précaire de devenir bénévoles pour des associations de bien commun.

À Tottori, préfecture la moins peuplée du Japon avec 40% de plus de 65 ans, une Fondation teste des projets de revitalisation et soutien des personnes isolées.