La capacité des individus et collectifs à produire eux-mêmes leurs propres données est une clé majeure de solidarité via le numérique, explique Valérie Peugeot.

Les personnes en situation de handicap ou souffrant de maladies chroniques sont moins nombreux que la moyenne à avoir accès à Internet chez eux.

Pas toujours formés à ça, trois quarts des intervenants sociaux doivent faire des démarches administratives « à la place » des personnes qu’ils accompagnent !

En quatre ans, le nombre d’associations possédant un site Internet ou utilisant des outils numériques collaboratifs a augmenté de façon considérable.

Accéder à Internet depuis un lieu public ? Facile : il y a en France 5.000 EPN (Espaces publics numériques).

Même si ce chiffre évolue positivement année après année, une moitié de la population mondiale n’a toujours pas accès à Internet.

Toit à Moi a réussi à mobiliser un réseau solide de citoyens, de bénévoles et de partenaires pour loger et aider les sans-abris à se reconstruire.

L’idée est lumineuse : associer un bénévole passionné par la mode à un malvoyant en quête de vêtements. Avec aussi la mise en place d’étiquettes en braille.

« L’idée d’une séparation tranchée entre inclus et exclus du numérique ne correspond plus à la réalité », explique Denis Pansu dans cet entretien.

Au centre-ville de Rennes, le personnel du Café Joyeux se compose de personnes en situation de handicap, mental ou cognitif. Et ils ont plaisir à y travailler.