Dans un quartier bétonné de Dakar, une association de femmes a transformé un terrain abandonné en jardin partagé, pour améliorer le quotidien et recréer du lien.

Cette compagnie de danse a quitté Johannesburg pour le Mpumalanga afin d’y développer des activités auprès des populations oubliées de cette région rurale.

A’Salfo, leader des Magic System, a créé le festival FEMUA à Anoumabo, quartier déshérité où il est né. Son volet socio-éducatif est, pour lui, crucial.

Le Kliptown Youth Program permet à des dizaines de jeunes de ce quartier déshérité d’intégrer l’université, à des milliers de terminer leur cursus secondaire.

Au Burkina Faso, le Ouagalab est un repaire de jeunes inventeurs qui misent sur les technologies pour trouver par eux-mêmes des solutions aux problèmes de tous.

Dans le quartier populaire de Ouakam à Dakar, certains réapprennent aux jeunes des écoles les savoirs de l’agriculture, comme on le faisait dans les années 1960.

Au Bénin, une ingénieuse idée permet de résoudre un problème environnemental majeur tout en offrant des perspectives socio-économiques aux populations locales.

Au-delà de l’écologie, cette association communautaire redéveloppe l’écosystème économique, dont la culture du riz, fragilisée par le recul de la forêt. 

C’est au Ghana qu’une jeune étudiante a eu l’idée la Bamboo Bike Initiative, qui amoindrit la facture écologique et amortit la fracture sociologique.

Pour l’ethnologue et anthropologue Baïlo Diallo, d’origine peule, la solidarité, le lien social sont « pour chacun de nous ce que la sève est à l’arbre. »