Fragilisés, les acteurs culturels qui œuvrent pour la solidarité s’interrogent sur les possibilités de continuer à essaimer ce goût des autres dans le futur.

Au Niger, trois radios communautaires sensibilisent les populations locales dans les domaines de l’éducation, la santé, l’environnement et la citoyenneté.

Cette initiative mène des actions de terrain pour sensibiliser les citoyens du Niger et les rendre acteurs de leur propre environnement, donc de leur santé.

Anthropologue et professeur des universités à l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine à Rabat, Naïma Chikhaoui distingue les notions de bienfaisance et de solidarité au Maroc et revient sur le rôle des associations dans ce domaine.

Au Burkina Faso, le Ouagalab est un repaire de jeunes inventeurs qui misent sur les technologies pour trouver par eux-mêmes des solutions aux problèmes de tous.

Au-delà de l’écologie, cette association communautaire redéveloppe l’écosystème économique, dont la culture du riz, fragilisée par le recul de la forêt. 

Pour l’ethnologue et anthropologue Baïlo Diallo, d’origine peule, la solidarité, le lien social sont « pour chacun de nous ce que la sève est à l’arbre. »

Pour le cofondateur du mouvement « 200 % citoyen » Y’en a marre, la multiplication des actions sociales fera émerger un « nouveau type de Sénégalais ».