Fragilisés, les acteurs culturels qui œuvrent pour la solidarité s’interrogent sur les possibilités de continuer à essaimer ce goût des autres dans le futur.

Anthropologue et professeur des universités à l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine à Rabat, Naïma Chikhaoui distingue les notions de bienfaisance et de solidarité au Maroc et revient sur le rôle des associations dans ce domaine.

Dans un quartier bétonné de Dakar, une association de femmes a transformé un terrain abandonné en jardin partagé, pour améliorer le quotidien et recréer du lien.

Le réseau Akirachix permet à des jeunes filles et jeunes femmes, venant en majorité de quartiers pauvres et jusqu’ici exclues du numérique, d’y être formé.

Créée par un jeune nigérian, Chowberry permet à des magasins de faire profiter les plus pauvres de denrées qui étaient hier jetées après leur date de péremption.

En Côte d’Ivoire, le Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA) et sa fondation refont vivre un quartier déshérité d’Abidjan et ses écoles.

Au-delà de l’écologie, cette association communautaire redéveloppe l’écosystème économique, dont la culture du riz, fragilisée par le recul de la forêt. 

Pour le cofondateur du mouvement « 200 % citoyen » Y’en a marre, la multiplication des actions sociales fera émerger un « nouveau type de Sénégalais ».

Face à la dégradation de son environnement naturel, cette association a mobilisé les populations pour la mise en place d’une aire de patrimoine communautaire.

Née au Burkina Faso, la Voûte nubienne permet à tous de bâtir leur logement juste avec de la terre, grâce à la réinvention d’une technique de l’Antiquité.