Pour s’offrir un avenir au cœur du monde rural, la population de Saint-Camille a su se mobiliser autour d’une multitude d’initiatives communautaires.

Cette compagnie de danse a quitté Johannesburg pour le Mpumalanga afin d’y développer des activités auprès des populations oubliées de cette région rurale.

La chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues a installé sa compagnie dans la favela da Maré, à Rio de Janeiro, où elle forme de futurs danseurs professionnels.

A’Salfo, leader des Magic System, a créé le festival FEMUA à Anoumabo, quartier déshérité où il est né. Son volet socio-éducatif est, pour lui, crucial.

En inculquant des valeurs d’effort et de fierté de soi-même auprès des plus jeunes, la compagnie Via Katlehong fait de la danse pantsula un médium émancipateur.

Rendre la culture accessible à des publics qui n’y ont que peu accès, notamment dans les territoires ruraux, suppose une vraie démarche d’innovation sociale.

Le Kliptown Youth Program permet à des dizaines de jeunes de ce quartier déshérité d’intégrer l’université, à des milliers de terminer leur cursus secondaire.

Grâce à elle, des citoyens, lycéens, éducateurs ou personnes en situation de handicap créent leurs propres dispositifs connectés entre le réel et le virtuel.

La Chambre d’eau rend accessible la création contemporaine à un large public rural, dans des quartiers délaissés, des écoles, des fermes, des usines, etc.

À Tottori, préfecture la moins peuplée du Japon avec 40% de plus de 65 ans, une Fondation teste des projets de revitalisation et soutien des personnes isolées.