L’ESSOR Mézin : quand un ESAT fait revivre un village

Comment deux handicaps, la chute d’activités économiques qui fracture le monde rural et les troubles psychiques qui fragilisent certains, peuvent-ils aboutir à une double revitalisation ? C’est le pari de L’ESSOR Mézin, un projet expérimental mené depuis 1993 dans la commune de Mézin avec l’association L’ESSOR – qui gère aujourd’hui 42 établissements et services dans 10 départements. Les activités disparues ou menacées ont refleuri grâce aux résidents de l’ESAT (Établissement et service d’aide par le travail), pleinement intégrés dans le tissu de ce village du Lot-et-Garonne. Ici, l'inclusion sociale soigne l'estime de soi. Retour d’expériences sur une initiative pionnière.

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L’ESAT compte 1 directeur et 2 adjoints, 40 salariés d'encadrement (pour l'hébergement : moniteurs-éducateurs, éducateurs spécialisés, aides médico-psychologiques, conseillères en économie sociale et familiale ; pour le travail : des professionnels du métier formés à l'encadrement), ainsi que 67 usagers.

L’ESAT agit directement ou indirectement sur l’économie locale en faisant travailler les commerçants, ce qui correspondrait à une somme équivalente à 200 000 à 300 000€ par an.

À Mézin, il y a aujourd'hui 3 supérettes, 3 médecins généralistes, 1 pharmacie, 2 boucheries-charcuteries, 2 charpentiers, 1 électricien, 1 plombier...