L’attention à l’autre, nous dit l’archéologue des médias Yves Citton, n’est pas une fin en soi. Autant collective qu’individuelle, elle a de multiples formes.

Une conversation entre Thando Bezana du Kliptown Youth Program en Afrique du Sud et François Huguet, qui monte une Maison de l’inclusion numérique dans le Gard. 

Et si l’autogestion des laboratoires citoyens de Madrid devenait un exemple pour des lieux de solidarité en France ? Débat entre Raphaël Besson et Hélène Strohl. 

Jardinage, potager, ateliers de marche ou de gymnastique au dehors : les patients de l’hôpital Cognacq-Jay profitent de son jardin pour leur thérapie.

Selon Catherine Tourette-Turgis, les situations de confinément et de déconfinement mériteraient un véritable accompagnement des personnes les plus vulnérables.

Toit à Moi a réussi à mobiliser un réseau solide de citoyens, de bénévoles et de partenaires pour loger et aider les sans-abris à se reconstruire.

Mieux considérer les activités de soin et d’attention aux personnes les plus fragilisées est aujourd’hui crucial pour réduire les inégalités sociales.

En Afrique du Sud, l’attention à l’autre, qu’il habite dans des townships ou des zones rurales éloignées de tout, passe par la culture, notamment la danse.

Pour la philosophe Corine Pelluchon, l’attention à l’autre suppose de la considération, donc de l’humilité face aux êtres vivants et au monde qui nous a engendré.

En croyant faire preuve de bienveillance, nous heurtons parfois la sensibilité des personnes en situation de handicap, nous dit le philosophe Bertrand Quentin.