L’expression « philanthro-capitalisme » est devenue un mot à la mode pour qualifier une forme de philanthropie se voulant financièrement efficace. Sauf que depuis plus d’un siècle déjà, les fondations affichent leur volonté de rationalité face à la charité et à l’aide sociale. Et qu’elles sont aujourd’hui plus diverses qu’on ne l’imagine. L’Analyse de Sylvain Lefèvre, professeur à l’université de Québec à Montréal (UQAM), directeur du Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) et directeur scientifique du PhiLab, laboratoire de recherche sur la philanthropie.