Docteur en psychologie et anthropologue de la santé, Serena Tallarico accompagne depuis 15 ans des réfugiés en France et en Italie. Depuis janvier 2019, à Camini en Calabre, elle travaille sur un projet d'accueil de familles, avec une coopérative, l’Eurocoop « Jungi Mundu », et une initiative dédiée aux femmes victimes de violence lors de leur parcours migratoire, Ama-la. L’ambition est de réussir l'intégration de personnes venues d'ailleurs en misant sur une prise en charge globale, à la fois psychologique et professionnelle.
Données en plus
En Italie, le séjour des réfugiés est cadré par un « Système de Protection des Bénéficiaires de la Protection Internationale et des Mineurs Étrangers Non Accompagnés ». Il prévoit une prise en charge de 6 mois, potentiellement renouvelable deux fois. Pour rester plus longtemps dans leur village d’accueil, les migrants doivent en principe être embauchés comme salariés par une entreprise de la région, obtenir une subvention ou une « bourse de travail ».
