Au Brésil, des familles investissent des immeubles abandonnés et inventent d’autres manières de vivre ensemble, solidaires, écologiques et ouvertes sur le quartier.

L’agence Solano Trindade redynamise les quartiers éloignés de la zone sud de São Paulo, minés par la pauvreté et la violence.

Fragilisés, les acteurs culturels qui œuvrent pour la solidarité s’interrogent sur les possibilités de continuer à essaimer ce goût des autres dans le futur.

Entamé en 2013, le recensement du complexe de la Maré, où vivent près de 140 000 âmes, doit contribuer à donner à sa population une pleine citoyenneté. 

La favela Morro dos Prazeres fait figure d’exception, grâce à la mise en place d’initiatives écologiques qui impulsent un autre vivre ensemble.

L’Observatorio de Favelas crée des outils de réflexion pour revaloriser les bidonvilles. Pour son directeur, il faut inclure les habitants dans ce processus.

Auteur d’un livre référence sur le quotidien dans les favelas, Zuenir Ventura analyse le clivage entre les quartiers favorisés et les enclaves délaissées.

Depuis 40 ans, la banque communautaire Banco Palmas renouvelle la solidarité sociale, par exemple avec son PalmasLab, incubateur destiné aux jeunes précarisés.

Au sein de l’une des favelas les plus dures de Rio, cette association milite pour la reconnaissance des homosexuels et des transsexuels…

Dans la favela Cidade de Deus, cette association accueille des personnes âgées pour leur proposer des activités socio-culturelles et des soins thérapeutiques.