Dossier / Empowerment

Au Congo, les survivantes des viols se serrent les coudes

La guerre qui sévit depuis plus de vingt ans en République Démocratique du Congo a conduit au viol de milliers de femmes. Souvent abandonnées, ces victimes développent des traumatismes qui peuvent conduire aux troubles mentaux voire au suicide. Un fléau que combat le Mouvement National des Survivantes des Violences Sexuelles en République Démocratique du Congo. Créée en 2017, cette association permet, grâce aux plaidoyers et à une série d'activités, aux victimes des violences sexuelles de suivre des formations, d'obtenir un emploi ou même de créer leur entreprise.

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Bijouterie dans les locaux de la Fondation Panzi (Sud-Kivu, République Démocratique du Congo)

 

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Le Mouvement des Survivantes des Violences Sexuelles a été créé en 2017. Il compte actuellement plus de 4500 membres.
Ses soutiens : SEMA (le réseau mondial des Survivantes des Violences Sexuelles) ; La Fondation Panzi créée par Dr Denis Mukwege qui accompagne les victimes des violences sexuelles grâce à un soutien holistique qui comprend les soins médicaux, le suivi psychologique, la formation et la réinsertion socio-économique ; Médecins du Monde qui implique les survivantes des violences sexuelles dans des programmes en faveur de la réinsertion d'autres survivantes des violences sexuelles afin de permettre à celles-ci de se soutenir mutuellement.
Le Mouvement des Survivantes des violences sexuelles est présent dans les provinces congolaises (Sud-Kivu, Nord-Kivu, Ituri et Kasaï) qui ont été touchées par la guerre qui sévit depuis plus de deux décennies en République Démocratique du Congo.