L’attention à l’autre, nous dit l’archéologue des médias Yves Citton, n’est pas une fin en soi. Autant collective qu’individuelle, elle a de multiples formes.

Une conversation entre Thando Bezana du Kliptown Youth Program en Afrique du Sud et François Huguet, qui monte une Maison de l’inclusion numérique dans le Gard. 

Et si le monde du travail devait changer pour que ses espaces deviennent de vrais lieux d’attention pour des personnes vulnérables ou revenant de maladie ?

S’appuyant sur les outils ou l’accompagnement des pratiques, 12 idées pour permettre au numérique, sinon d’être habité par toutes et tous, de devenir habitable.

Toit à Moi a réussi à mobiliser un réseau solide de citoyens, de bénévoles et de partenaires pour loger et aider les sans-abris à se reconstruire.

Pour la philosophe Corine Pelluchon, l’attention à l’autre suppose de la considération, donc de l’humilité face aux êtres vivants et au monde qui nous a engendré.

De simples rencontres à la cohabitation en passant par des activités dédiées, le rapprochement entre générations ouvre la voie à des dispositifs solidaires inédits.

Au CHU du Rouvray, des patients en souffrance psychique et des personnes de l’ESAT Les Ateliers du Cailly se réinsèrent, ensemble, grâce à l’agriculture bio.

Le Cinéma numérique ambulant organise des projections en plein air gratuites auprès des populations rurales d’Afrique subsaharienne.

Alors qu’une large partie de la population en reste exclu, n’y a-t-il pas moyen de réinventer sur le terrain l’utopie d’un monde numérique vraiment inclusif ?