Quelles sont aujourd’hui les motivations de ceux qui « habitent » ces laboratoires d’un monde à « re-panser » pour que nos futurs soient plus solidaires ?

Quelle est la genèse de ces espaces d’un nouveau genre, qui se sont développés avec l’avènement de la civilisation numérique et l’essor de l’économie collaborative ?

Qui sont celles et ceux qui « habitent » les tiers lieux, ces espaces tout à la fois laboratoires de la ville, du terroir et du travail de demain ? État des lieux.

De nouveaux acteurs tentent de dépasser la problématique de l’urgence alimentaire, dans le but de nourrir bien et de faire du repas un moment de lien social.

La solidarité repose de plus en plus sur des pratiques allant vers les « invisibles », avec plutôt que pour, « pair-aidantes », dans un territoire et en écosystème.

Depuis 2015, l’occupation temporaire d’un site d’une ampleur et d’une durée inédites permet aux associations de développer d’autres manières de vivre ensemble.

Le vieillissement, le numérique, la notion de progrès, la réinvention du travail et la transformation sociale sont des clés de la solidarité sociale de demain.

Le cofondateur de Zutique, association qui conjugue innovation sociale, démarche artistique et développement économique, partage son expérience de terrain. 

En France, l’économie sociale et solidaire a rapporté, en 2013, 100 milliards d’euros en valeur ajoutée brute, 5 milliards de plus que les sociétés financières.

En 2013, 67,7 % des salariés de l’ESS étaient des femmes (1 587 900 vs. 782 100 hommes). Les écarts de salaires entre hommes et femmes y sont moindres.