Et si le monde du travail devait changer pour que ses espaces deviennent de vrais lieux d’attention pour des personnes vulnérables ou revenant de maladie ?

En Afrique du Sud, l’attention à l’autre, qu’il habite dans des townships ou des zones rurales éloignées de tout, passe par la culture, notamment la danse.

Depuis 2015, l’occupation temporaire d’un site d’une ampleur et d’une durée inédites permet aux associations de développer d’autres manières de vivre ensemble.

Deux associations de Seine-Saint-Denis, Garances et Inser’Éco93, ont créé le premier outil financier solidaire du département, le Fonds d’avance remboursable.

Cette association développe une économie circulaire locale autour du réemploi de matériaux collectés avec des gens du bâtiment et des salariés en réinsertion.

Partager le CV de personnes dénuées d’emploi et de réseau, c’est le principe de LinkedOut. Un petit clic pour chacun, un grand pas pour l’inclusion sociale ?

Au CHU du Rouvray, des patients en souffrance psychique et des personnes de l’ESAT Les Ateliers du Cailly se réinsèrent, ensemble, grâce à l’agriculture bio.

Primo-arrivants, sortant de détention ou en rupture dans leur parcours professionnel, les salariés en insertion reprennent ici confiance en eux et en demain.

Inspiré d’une initiative en Afrique, ce lieu destiné aux femmes contribue à les faire sortir de l’isolement et de la pauvreté au cœur de la banlieue parisienne.  

Alors qu’une large partie de la population en reste exclu, n’y a-t-il pas moyen de réinventer sur le terrain l’utopie d’un monde numérique vraiment inclusif ?