Le fablab de l’université Keio, à 1h30 de Tokyo, utilise des imprimantes 3D pour créer des objets de soin adaptés à chaque malade : du crachoir personnalisé à l’accessoire pour ouvrir une bouteille. C’est de la nécessité de trouver des solutions peu chères à la pénurie de matériel d’un hôpital de Fukushima à partir de 2011 qu’est née l’idée du projet, qui constitue une petite révolution pour les institutions de santé nippones : les patients et leurs proches sont impliqués dans le processus de conception. Comme l’explique sa fondatrice, le professeur Shoko Miyagawa, il s’est concrétisé en 2015 dans ce « FabNurse » au cœur d’une grande faculté de médecine.
Données en plus
L’équipe de FabNurse, composée de 5 étudiants en design et 5 élèves infirmiers, a « fabriqué » plus de vingt prototypes, dont certains sont au stade des tests cliniques, d’autres encore en développement.
Le labo de recherche bénéficie pour l’heure de 5 imprimantes 3D.