Permettre aux makers d’enrichir de leurs pratiques solidaires le monde du soin ne pourrait-il pas s’avérer durablement bénéfique au-delà de l’urgence sanitaire ?  

Les patients de l’atelier d’impression 3D du Centre de réhabilitation psychosociale de la Tour de Gassies créent des objets pour des personnes handicapées physiques.

Qu’est devenue l’action concertée et solidaire des makers une fois les carences en matériel résorbées ? Qu’en restera-t-il demain dans le secteur de la santé ?

De la Guyane au Cameroun, les makers montent des programmes et développent des initiatives face à la crise sanitaire qui sévit dans le monde à l’été 2020

Rodées aux plates-formes collaboratives, les communautés de makers ont été sur le front, parant aux urgences avant de poser les jalons d’une coordination.

Dans son makerspace de 3 500 m², ICI Marseille connecte l’artisanat avec l’économie sociale et solidaire et des jeunes éloignés de l’emploi.

Créer des objets personnels de soin peu chers et adaptés à chaque malade, telle est l’ambition du fablab implanté dans l’université de Keio au Japon.

Le Tactile Books Project utilise l’impression 3D pour fabriquer avec des possesseurs d’imprimantes des livres tactiles illustrés pour enfants mal ou non voyants.

Depuis qu’il s’est fabriqué sa prothèse, Nicolas Huchet est devenu l’exemple des potentialités en matière de santé du mouvement des makers, version française.

Ce réseau solidaire permet à des enfants du monde entier d’obtenir, pour un coût dérisoire, un appareil d’assistance faisant office de main.