Au-delà de la mission de protection de leurs résidents, ne faut-il pas aujourd’hui aller plus loin dans l’ouverture d’établissements tels les ESAT ou les EHPAD ?

Au CHU du Rouvray, des patients en souffrance psychique et des personnes de l’ESAT Les Ateliers du Cailly se réinsèrent, ensemble, grâce à l’agriculture bio.

Les patients de l’atelier d’impression 3D du Centre de réhabilitation psychosociale de la Tour de Gassies créent des objets pour des personnes handicapées physiques.

C’est via 164 familles d’accueil thérapeutique que l’hôpital de ce village de l’Allier assure les soins de 328 personnes en situation de handicap psychique.

Cette association, qui défend une « psychiatrie citoyenne », accueille des personnes souffrant de solitude ou d’exclusions liées à des troubles psychologiques.

Au cœur des Pyrénées Orientales, l’ESAT Cal Cavaller a permis au fil du temps de redynamiser l’activité d’un territoire enclavé en y intégrant ses résidents.

Hippocamp’families réunit des familles touchées par la maladie d’Alzheimer pour mutualiser les lieux et coûts afin de permettre la venue d’un auxiliaire de vie.

En France, la majorité des personnes les plus handicapées peuvent trouver un établissement d’accueil ou d’accompagnement.

À Issoire, dans le Puy-de-Dôme, la Rose des Vents a accueilli gratuitement toute personne en situation de précarité confrontée à des difficultés de soins. 

Anthropologue et professeur des universités à l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine à Rabat, Naïma Chikhaoui distingue les notions de bienfaisance et de solidarité au Maroc et revient sur le rôle des associations dans ce domaine.