Donner une seconde vie à des objets, en les proposant gratuitement, c’est ce que propose le Free Shop, qui a ouvert en juin 2020 à Caen grâce à l’association Bande de sauvages.

Face à la gentrification qui ronge la capitale, cette association développe autour d’un restaurant solidaire un art de vivre ensemble, sans distinction de classe sociale.

Avec la distanciation, les acteurs et les bénéficiaires se sont confrontés à une numérisation de leurs pratiques, interrogeant une fracture sur le terrain de la solidarité.  

À Niort, cette épicerie propose des produits de qualité, locaux, bio ou de première nécessité dont le prix varie en fonction des revenus de chacun, en tout anonymat.

De nouveaux acteurs tentent de dépasser la problématique de l’urgence alimentaire, dans le but de nourrir bien et de faire du repas un moment de lien social.

Des makers aux étudiants en passant par des professionnels du bien-être : et si la crise sanitaire avait révélé une nouvelle génération de bénévoles ?

La solidarité repose de plus en plus sur des pratiques allant vers les « invisibles », avec plutôt que pour, « pair-aidantes », dans un territoire et en écosystème.

C’est l’histoire d’un McDo devenu le poumon d’une multitude d’initiatives, pour répondre aux urgences et apporter des solutions durables aux plus démunis.

Entre actions d’urgence et nouveaux liens numériques, les lauréats 2019 du Prix Fondation Cognacq-Jay ont su rebondir face à la crise sanitaire.

Comment le simple geste solidaire d’accueillir des réfugiés a permis de redonner vie à des communes qui se mouraient peu à peu en Calabre, au sud de l’Italie.