Cette association de migrantes, construite en Grèce sur des principes de sororité, s’affranchit des barrières communautaires et estompe la frontière entre aidées et aidantes.

Pilote d’une plateforme d’accompagnement et d’intégration des réfugiés, cette association a fait le choix de les héberger avec et aux côtés des populations du territoire.

Les expériences de Territoires zéro chômeur de longue durée et de Repairs!44, dont les pairs aidants sont issus de l’Aide sociale à l’enfance, montrent que des « aidés » peuvent devenir « aidants ».

Avec la distanciation, les acteurs et les bénéficiaires se sont confrontés à une numérisation de leurs pratiques, interrogeant une fracture sur le terrain de la solidarité.  

D’un côté, de jeunes exilés démunis. De l’autre, plus de 200 volontaires bénévoles de l’association Utopia 56, guère plus âgés, qui ont décidé de les accompagner.

La solidarité repose de plus en plus sur des pratiques allant vers les « invisibles », avec plutôt que pour, « pair-aidantes », dans un territoire et en écosystème.

Grâce à l’implication de femmes frappées par ce fléau, le Mouvement des Survivantes des Violences Sexuelles permet à des milliers de victimes de se reconstruire.

Quand des femmes migrantes, ayant été victimes de violence, se forment au tissage mécanique et participent ainsi à la sauvegarde de savoir-faire calabrais.

La crise sanitaire a transformé le rapport au numérique de bien des professionnels, bénévoles et bénéficiaires des associations du monde de la solidarité.

Cette association toulousaine œuvre à l’intégration, à la scolarisation et à l’insertion professionnelle des jeunes roms en les mettant au cœur de sa démarche.