Quelles sont aujourd’hui les motivations de ceux qui « habitent » ces laboratoires d’un monde à « re-panser » pour que nos futurs soient plus solidaires ?

Quelle est la genèse de ces espaces d’un nouveau genre, qui se sont développés avec l’avènement de la civilisation numérique et l’essor de l’économie collaborative ?

Qui sont celles et ceux qui « habitent » les tiers lieux, ces espaces tout à la fois laboratoires de la ville, du terroir et du travail de demain ? État des lieux.

Le collectif Laba illustre la richesse du tissu associatif de la ville de Caen, dont les dynamiques de solidarité prennent de multiples formes.

Boîtes à livres, Ideas box de BSF, laveries transformées en espaces de savoirs, etc. : les dispositifs de bibliothèques hors les murs se multiplient dans le monde.  

De nouveaux acteurs tentent de dépasser la problématique de l’urgence alimentaire, dans le but de nourrir bien et de faire du repas un moment de lien social.

D’un côté, de jeunes exilés démunis. De l’autre, plus de 200 volontaires bénévoles de l’association Utopia 56, guère plus âgés, qui ont décidé de les accompagner.

Des makers aux étudiants en passant par des professionnels du bien-être : et si la crise sanitaire avait révélé une nouvelle génération de bénévoles ?

La solidarité repose de plus en plus sur des pratiques allant vers les « invisibles », avec plutôt que pour, « pair-aidantes », dans un territoire et en écosystème.

Entre actions d’urgence et nouveaux liens numériques, les lauréats 2019 du Prix Fondation Cognacq-Jay ont su rebondir face à la crise sanitaire.