Quelles sont aujourd’hui les motivations de ceux qui « habitent » ces laboratoires d’un monde à « re-panser » pour que nos futurs soient plus solidaires ?

Quelle est la genèse de ces espaces d’un nouveau genre, qui se sont développés avec l’avènement de la civilisation numérique et l’essor de l’économie collaborative ?

Qui sont celles et ceux qui « habitent » les tiers lieux, ces espaces tout à la fois laboratoires de la ville, du terroir et du travail de demain ? État des lieux.

Le collectif Laba illustre la richesse du tissu associatif de la ville de Caen, dont les dynamiques de solidarité prennent de multiples formes.

De nouveaux acteurs tentent de dépasser la problématique de l’urgence alimentaire, dans le but de nourrir bien et de faire du repas un moment de lien social.

La solidarité repose de plus en plus sur des pratiques allant vers les « invisibles », avec plutôt que pour, « pair-aidantes », dans un territoire et en écosystème.

Dans l’Aisne, la ferme de Moyembrie accueille des détenus en fin de peine, qui préparent ainsi leur sortie de détention en s’ouvrant de nouvelles perspectives.

Initié en 2016, ce réseau de cantines de quartier invite à cuisiner et manger ensemble des repas durables et à prix libre pour favoriser le lien social.

Alors qu’une large partie de la population en reste exclu, n’y a-t-il pas moyen de réinventer sur le terrain l’utopie d’un monde numérique vraiment inclusif ?

Le Comptoir des services a l’ambition de créer de l’emploi pour les habitants du quartier de Laubadère en les impliquant dans cette démarche de longue haleine.