Les tiers-lieux réfléchissent aux conditions de leur pérennité, mais aussi aux façons de cultiver leur capacité de création comme leurs logiques de solidarité.

De plus en plus d’organisations de la santé et du médico-social, en particulier des EHPAD, s’inspirent du modèle des tiers-lieux voire en créent eux-mêmes.

Cette association remobilise des jeunes issus des bidonvilles et hôtels sociaux du nord de l’Essonne à travers des spectacles de danses et musiques tziganes.

La Fondation Robert Ardouvin a créé une classe passerelle pour permettre à des enfants ayant des difficultés d’apprentissage de suivre une scolarité normale.

Cette formation de Créative Handicap dote des jeunes en situation de handicap ou de décrochage scolaire de compétences allant des jeux vidéo à la réalité virtuelle.

L’agence Solano Trindade redynamise les quartiers éloignés de la zone sud de São Paulo, minés par la pauvreté et la violence.

Née à Bondy dans le 93, cette association forme des jeunes partout en France à la pratique oratoire, à l’écoute de l’autre comme à l’expression d’idées.

Quelles sont aujourd’hui les motivations de ceux qui « habitent » ces laboratoires d’un monde à « re-panser » pour que nos futurs soient plus solidaires ?

Quelle est la genèse de ces espaces d’un nouveau genre, qui se sont développés avec l’avènement de la civilisation numérique et l’essor de l’économie collaborative ?

Qui sont celles et ceux qui « habitent » les tiers lieux, ces espaces tout à la fois laboratoires de la ville, du terroir et du travail de demain ? État des lieux.